Ce que je crois en politique
Alors que la bataille fait rage pour dénoncer les vicissitudes du MoDem 42 et de son président au cours de cette élection législative atypique, il me semble nécessaire de réaffirmer les fondements de mon engagement.
1/ Je crois que la politique peut changer le monde. Par leur action politique, les jeunes des pays arabes ont révolutionné le Proche-Orient.
2/ Je crois qu’il est de mon devoir de chercher à améliorer l’existence de mon prochain. La vie en société repose sur la reconnaissance de l’existence et de la place qu’occupe l’autre. Améliorer son existence revient souvent également à améliorer la mienne.
3/ Je crois que l’exemplarité doit être la base du combat politique. Ainsi lorsqu’on parle moralisation de la vie publique, on doit s’appliquer à soi-même ces préceptes. La fin ne peut en effet justifier les moyens.
4/ Je crois qu’il existe un espace pour le centre dans notre pays. Un centre libre, sans oeillère, qui fasse ainsi un trait d’union entre les politiques publiques menées par la droite et la gauche
5/ Je crois que l’affrontement droite/gauche conduira à terme notre pays à l’abîme.
6/ Je crois que l’indépendance à l’égard de chacun des deux bords doit être la première règle à appliquer concernant d’éventuels accords électoraux.
7/ Je crois au renouvellement en politique. Après la parité, on devrait imposer une limite dans le temps à la durée des mandats.
8/ Je crois que la politique ne peut et ne doit pas être une profession. Elle doit être un sacerdoce.
9/ Je crois qu’il est juste que tous les partis soient représentés à l’Assemblée Nationale par un vote, au moins partiellement, à la proportionnelle. Par contre, je ne suis pas favorable à « réserver » telle ou telle circonscription à telle personnalité.
10/ Je crois que si on veut représenter un mouvement démocrate, il faut être soi-même un démocrate et accepter la représentation et l’expression des minorités en son sein.
11/ Je crois que la politique doit se faire en toute transparence devant les électeurs. L’absence de cohérence politique est un des facteurs du désaveu de nos compatriotes envers la chose publique.
12/ Je crois qu’il est nécessaire d’avoir des médias et une justice indépendants.