Communiqué de la voix des roannais suite au premier tour de la présidentielle
Ce dimanche 22 avril, les français ont été appelés aux urnes. Comme sur le reste du territoire, nos compatriotes roannais se sont déplacés massivement pour rejeter la politique menée depuis 5 ans par le président Sarkozy.
Le Parti Socialiste engrange là un de ses plus beaux succès. Pourtant, il ne faut pas croire qu’il s’agisse d’un vote d’adhésion. Les français ont voulu massivement sanctionner la politique menée mais restent sceptiques quant aux solutions proposées par la gauche.
Ainsi, nul ne sait le programme que compte réellement appliquer la Gauche une fois au pouvoir. En effet, les belles promesses s’effaceront vite devant la réalité de la crise économique et les solutions prônées par François Bayrou tout au long de cette campagne, pourraient vite devenir incontournables.
Parallèlement, le score inquiétant des extrêmes (près de 35% des suffrages en additionnant extrême-droite et extrême-gauche) devrait inciter les représentants politiques à faire preuve d’humilité et de sagesse. Il est plus que temps d’aborder les vrais sujets de préoccupation des français plutôt que les sempiternels petits jeux électoraux.
Face aux questions fondamentales pour notre pays (gestion de la dette, redressement moral du pays, produire en France), les candidats qualifiés n’ont apporté que peu d’éléments de réponse. Par conséquent, Silvère Say, Président de la Voix des Roannais, représentant roannais de Génération Bayrou et candidat à l’élection législative, maintient sa position quant au deuxième tour et indique que comme au premier, il votera François Bayrou. Il va de soi que l’ensemble des membres de l’association et les volontaires roannais ne sont pas tenus par cette information et peuvent voter pour qui bon leur semble en leur âme et conscience.
Le Président de l’association souhaite également plus que jamais que le centre se rassemble autour de ses leaders naturels : François Bayrou à Paris, lui-même dans le roannais. La dynamique créée par cette campagne présidentielle ne doit pas s’éteindre.