Ma réaction au résultat du second tour dans le roannais
Ce soir, la France a un nouveau président pour les 5 prochaines années. Comme souvent, les français ont souhaité rebattre les cartes et ont renvoyé le président sortant. A la place, ils ont choisi le candidat pour lequel François Bayrou avait annoncé sa préférence jeudi soir.
Dans le roannais, les résultats à cette heure mettent Nicolas Sarkozy nettement en tête. De ce fait, le raz-de-marée socialiste qu’on nous promettait ne se produira sans doute pas et Laure Déroche paie ici la mauvaise image liée à sa gestion de la ville de Roanne, mais aussi aux dissensions au sein du PS local.
Pour autant, Yves Nicolin devrait prendre garde car l’avance à la présidentielle ne se traduit généralement pas dans les urnes lors de la législative.
C’est pourquoi avec les amis de François Bayrou dans le Nord du Département, j’entends proposer clairement une voie alternative à ces professionnels de la politique lors du scrutin du 10 et du 17 juin prochain. Avec mes amis démocrates, nous serons présents pour rappeler sans cesse que seul notre courant a porté un message de vérité et de réalisme dans cette campagne électorale.
Si je suis élu, je soutiendrai les choix de François Bayrou et, en bon démocrate, je m’attacherai à soutenir ce qui relève du bon sens et de l’intérêt général du pays, sans me préoccuper toujours de l’étiquette de celui qui porte le projet. Je porterai haut et fort la nécessité de la moralisation de la vie publique, mais aussi de la relance de l’économie locale et de la simplification des règles administratives.
Dans les prochains jours, je m’adresserai aux roannais pour leur proposer un chemin différent du PS et de l’UMP, basé sur le réalisme et non sur des promesses illusoires ou l’excitation de la haine de l’autre. Le roannais doit se souvenir qu’il est un territoire modéré.
