L’honnêteté en politique, nouvel axe de campagne
Le président du MoDem a dénoncé « le spectacle que donne le PS aujourd’hui, du haut en bas de l’échelle, de la fédération de l’Hérault à celle des Bouches-du-Rhône en passant par celle du Pas-de-Calais, avec de terribles accusations de corruption dans tous les sens ».
« Tout cela, ce sont des habitudes et des manières d’être, des usages inacceptables dans une démocratie de plein exercice et je ne crois donc pas qu’on sortira le pays des difficultés qui sont les siennes en donnant à ce parti tout le pouvoir, de la plus petite commune jusqu’à la présidence de la République. Il n’est pas sain qu’un seul parti ayant de tels usages et de telles moeurs prétendent monopoliser l’intégralité du pouvoir en France »
« De l’autre côté, quand on voit l’UMP et le pouvoir qui est organisé par ce parti, quand on voit l’arbitraire qui s’est installé au coeur de l’Etat, les affaires qui se succèdent, l’intimité avec les milieux d’affaire, la protection des privilèges institués en règle, on se dit qu’il n’est pas possible de leur donner, en avril et mai, quitus de ce qu’ils ont fait depuis cinq ans »
F. Bayrou à Pau aujourd’hui
Je suis d’accord avec lui : renvoyons tous ces caciques et apparatchiks dans leurs foyers. La politique, ce n’est pas un guichet où l’on se sert sur le dos du peuple!
Tout cela résulte d’un laisser-aller général du haut en bas de l’échelle. L’exigence de transparence et d’honnêteté doit désormais être sans faille. Personnellement, je serai favorable dans les échéances à venir, à donner un rôle accru aux chambres régionales des comptes et à en faire quelque chose qui ressemblerait aux « incorruptibles » des années 30 aux Etats-Unis : pouvoir de contrôle étendu et pouvoir de sanction efficace. Il faut que les français puissent avoir confiance dans leurs représentants.